Qui est-tu Alaska ? de John Green

Auteur : John Green 

Pages : 416 pages

Date de parution : 17 mars 2011

Résumé de l'éditeur :



Miles Halter a seize ans mais n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il quitte le cocon familial pour le campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l'insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante. Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l'instant d'après...


" Lorsque les adultes disent avec un sourire imbécile et sournois : "Les adolescents se croient invincibles", ils ne se doutent pas à quel point ils ont raison. Inutile de perdre espoir car nous ne pouvons être brisés irrémédiablement. Nous pensons être invincibles parce que nous le sommes. Nous ne pouvons pas être nés ni mourir. Comme les énergies, nous changeons seulement de forme, de taille et de manière de nous manifester. Les adultes l'oublient en vieillissant. Ils sont GAGNÉS par la peur de perdre et de décevoir. Mais cette partie de nous plus remarquable que la somme de nos parties n'a pas de commencement ni de fin, et par conséquent elle ne peut pas décevoir. "



Mon avis : 



J'ai lus ce livre car l'auteur était John Green et que j'ai adorée Nos Etoiles Contraires, le premier roman que j'ai lus de lui. Malgré tout j'avais quelques doutes, car quand je choisis un livre, généralement je le fais en fonction de sa couverture et de son titre. Et je sais que si la couverture et le titre me plait et bien l'histoire me plaira. Mais ici, la couverture et le titre ne me plaisais pas, donc j'avais une certaine appréhension, qui c'est vite dissipée au fil des pages...


On suit un jeune adolescent, Miles Halter, qui est mal dans sa peau et qui décide d'intégrer un pensionnat, Culver Creek, pour essayer de se faire de nouveaux amis. Il partage la chambre de Chip, surnommé le Colonel. Et ce dernier le surnomme le Gros, pour se moquer de sa maigreur. Puis, il rencontre Alaska et il est tout de suite subjugué par sa beauté et son caractère. Ensuite il rencontre Takumi et Lara. Et tous les 5 ils vont formés un petit groupe d'amis. Ils s'entendent bien, sont loyaux les uns envers les autres. 


Grâce à sa petite bande de copains, Miles va découvrir ce qu'est une vie adolescente. Fumer, boire, faire des bêtises, rencontrer des filles. Il va vivre aussi ses premiers amours, avec Lara qu'il croira aimer mais surtout avec Alaska, qu'il aime profondément. 


Tous les personnages sont touchants et ont une histoire particulière enfouis au fond d'eux. Au fil du livre, on apprend des choses sur chaques personnages. Comme par exemple, le fait que le Colonel habite dans un mobile home avec sa mère. Et puis il y a Alaska, qui se pose la question existentielle "Comment sortir de ce labyrinthe ?". 


D'ailleurs, je me suis posée des tas de questions à son sujet. Pourquoi est-elle comme ça ? Comment est sa famille ? Que c'est-il passé dans sa vie pour qu'elle est cette réflexion ? Pourquoi a-t-elle laissée Miles seul avec ses sentiments ? Pourquoi lui a-t-elle fait croire qu'elle en avait pour lui ? En avait-elle vraiment pour lui ? Et surtout la question que je me suis posée et qui m'as hanté même après la dernière page du livre, c'est pourquoi a-t-elle fait ça ? 


" Cette nuit-là, je l'ai laissée partir parce qu'elle me l'a demandé. Aussi simple et aussi con que ça "


De plus, ce roman à un rythme. C'est à dire que le nom de chaque chapitre est un décompte de jours. Ce qui donne du rythme et surtout ce qui créer l'angoisse, car on ne sait pas ce qu'il va se passer au jour J. Dès le départ je pensais avoir une idée de ce qui allait se passer ce jour-là, mais je me suis largement trompé et cela m'as stupéfait. 


Pour conclure, John Green m'as une fois de plus séduite. Ce livre à été une réelle surprise et je ne m'attendais pas à un tel dénouement. Encore une fois, il a su raconter cette histoire parfaitement et nous emporter avec lui. Ses mots sont bien choisit et j'ai versée des larmes en lisant ce roman, mais j'ai aussi souris jusqu'au oreilles.